J'ai souvent évoqué mon véhicule personnel, Renault Espace de 1994, moteur Diesel avec turbo-compresseur, finition de bas de gamme, et, depuis peu, 350.000 kilomètres et un peu plus.
J'ai dû, ce dimanche-lundi-mardi, faire un aller-retour dans le midi pour des raisons familiales. Aller à Sète, mais pas pour aller faire mes dévotions devant le tombe de Georges Brassens, qu'il me pardonne, et cela ne remet pas en cause son éternel et maritime repos.
805 kilomètres, 63 euros de gas-oil (51,7 litres à €1,22), un peu plus de 11 heures de demi de route, soit 70 km/h de moyenne, tous arrêts compris, sur un parcours comprenant moins d'un tiers d'autoroute. Et à peu près la même chose au retour...
Si je vous parle de cela, qui n'a vraiment aucun intérêt, c'est que je vous ai parlé il y a peu des voitures électriques, et surtout de la seule solution considérée comme acceptable par l'auteur de l'article référencé pour trouver une solution financièrement et techniquement acceptable au problème de l'autonomie de ces véhicules du futur. Selon cet article, il faudrait seulement une minute pour changer de batterie, soit, dans le cas qui m'occupe, un bonne dizaine de minutes d'opération technique, qu'on peut multiplier par trois pour tenir compte de la perte de vitesse globale, et de la remise en route.
Au cours de ce voyage, je me suis arrêté, pour satisfaire de légitimes besoins physiologiques, mais aussi pour un casse-croute roboratif, ou même pour me dégourdir les jambes. En tout, peut-être une demi-heure, un peu plus certainement. Tiens ! Cela ressemble beaucoup à une dizaine de minutes, multipliées par trois...
Voilà de quoi réfléchir, quand il est question de l'efficacité réelle de nos véhicules d'aujourd'hui, et de ceux de demain.
Bon courage à toutes et tous.