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  • : Le blog des moniteurs et des élèves
  • : Un blog pour les moniteurs, mais aussi pour les élèves conducteurs, pour permettre aux premiers d'exercer enfin librement leur métier (leur art!), et offrir aux seconds un enseignement de qualité, à moindre frais, dans une relation de confiance et de liberté.
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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 09:11

Le mot plaît forcément, puisqu'être "indépendant" c'est ne dépendre de personne, ne rien devoir à personne, n'être le vassal de personne. Et en matière d'organisation professionnelle, il y a toujours des gens qui se veulent encore moins vassaux des autres que ceux qui, avant eux, s'étaient déjà libérés d'une sujétion, etc, etc.

Dans le petit monde de l'auto-école, c'est la même chose, ne manquent pas ceux qui se veulent "indépendants" des pressions, des idées, des diktats qui leur seraient imposés par d'autres dont ils ne veulent pas reconnaître la prééminence.

 

Il existe une Union nationale des indépendants de la conduite, l'UNIC, une organisation patronale qui regroupe des entrepreneurs individuels qui cherchent à se démarquer des organisations nationales (du type ECF, par exemple) qui enseignent la conduite, mais qui ne veut pas non plus rentrer dans le giron d'une autre organisation patronale, le CNPA, qui regroupe toutes les professions plus ou moins liées à l'automobile (garagistes, concessionnaires, etc). Le but de l'UNIC, c'est donc de défendre, en gros, les "petits" contre les "gros", ce qui est une tradition maintes fois réapparue sous les formes les plus diverses.

Je vous encourage à écouter les déclarations (récentes, elles doivent dater du début de cette année) de M. Colombani (le lien est ici ) qui sont dans le droit fil de ce que nous avons entendu jusqu'ici, je veux dire tous les lieux communs qui se veulent de nature à expliquer pourquoi c'est la faute des autres s'il est difficile d'avoir son permis de conduire, et pourquoi cela paraît cher.

 

Bien entendu, on peut discuter du bien-fondé de la proposition de créer une structure privée qui ferait passer les examens du permis de conduire (ni les auto-écoles, ni les inspecteurs d'aujourd'hui, mais qui, alors?), on peut aussi se demander pourquoi, pour 15 élèves (candidats?) il n'y aurait que 10 places d'examen -- étrange et bizarre, tout de même -- mais il est bien dommage que la question de la pédagogie ne soit jamais posée, et celle de l'organisation interne des distributions de places d'examen non plus, sans compter toutes les autres incertitudes qui pèsent sur les élèves...

 

Je vous laisse donc regarder cet entretien, en attendant vos commentaires.

 

Et bon courage à tous.

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