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  • : Le blog des moniteurs et des élèves
  • : Un blog pour les moniteurs, mais aussi pour les élèves conducteurs, pour permettre aux premiers d'exercer enfin librement leur métier (leur art!), et offrir aux seconds un enseignement de qualité, à moindre frais, dans une relation de confiance et de liberté.
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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 13:20

Quel bonheur d'écouter la radio, que ce soit en voiture, en jardinant, en faisant la cuisine (sauf quand il faut se concentrer sur une nouvelle recette)... Et d'entendre, au hasard, des choses très intéressantes qui doivent nous faire réfléchir ceux qui, comme nous, tentent d'exercer leur métier dans des conditions un peu différentes de celles du commerce ordinaire.



Je l'ai à peine parcouru, mais ce qu'en a dit Stéphane Veyer hier sur France-Inter(Carnets de campagne, à midi et demi) m'a convaincu qu'on ne pouvait rester indifférent à cette démarche. Car, si nous réclamons le droit de travailler en toute indépendance, nous n'avons jamais demandé à être enfermés dans une solitude, dans un isolement qui n'auraient aucun sens. Bien au contraire, des indépendants liés entre eux par l'appartenance à une association permettraient une coopération bien plus fructueuse que l'apparente autonomie des actuelles auto-écoles qui travaillent en circuit fermé.



A nous de trouver là des idées et des collaborations fécondes.



Bon courage à tous.

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 10:53

 En me promenant sur le ouaibe, je trouve cette page où les internautes se demandent s'il existe, et à quoi servent les syndicats dans l'auto-école

 

Syndicats...


Il y a les syndicats d'employeurs (CNPA, UNIC, etc.), car la quasi-totalité des employeurs sont syndiqués, c'est à dire qu'ils adhèrent à une organisation qui défend leurs intérêts matériels et moraux, selon la formule consacrée. Ainsi, en cas de difficulté avec l'administration, ou avec un salarié, l'employeur va pouvoir bénéficier de conseils juridiques, d'un soutien technique qui doit lui permettre de réduire autant que faire se peut les conséquences de ses difficultés.


Il y a les syndicats de salariés, et là, les choses se compliquent. Je connais assez bien le SNECER, pour y avoir adhéré à l'époque où Yan Chanois (lire ici une de ses interventions en tant que conseiller technique au SNECER) en était le principal animateur. Je ne peux dire quelle est l'activité réelle de cette organisation aujourd'hui, mais je crois pouvoir avancer que le nombre de ses adhérents lui interdit d'être considéré comme une “ organisation de masse ” au sens de la sociologie.

Mais le SNECER doit avoir, comme d'autres, des représentants au CSECAOP, élu dans les conditions que chacun de nous connaît (abstentionnisme chronique, absence de campagnes électorales, représentativité contestable...).

Mais les salariés sont aussi représentés par ds syndicats qui élisent des patrons. Je m'explique: chez ECF (basé à Niort), le syndicat “ maison ”, pour lequel il est de bon ton de voter présente des candidats salariés. A l'époque où j'y travaillais, ces salariés élus étaient les cadres supérieurs de l'entreprise, particulièrement représentatifs, en effet, des moniteurs payés au SMIC. Il s'agissait, à mes yeux, d'un véritable détournement, qui n'a pourtant jamais gêné les pouvoirs publics.


Il doit bien y avoir d'autres syndicats de salariés, au sein des confédérations ouvrières. Mais, je crains que les moniteurs, peu nombreux, se trouvent noyés au milieu des autres “ professionnels du transport ”, ce que nous ne sommes pas, et je crois ne voulons pas être. Autant se faire taxi...


Dans notre “ petit monde ”, les inspecteurs, qui sont fonctionnaires, sont également syndiqués (le Syndicat National FORCE OUVRIERE des inspecteurs, cadres et administratifs du permis de conduire et de la sécurité routière, majoritaire, je crois, tient son congrès actuellement – ce qui expliquera des absences sur les lieux de convocation des candidats), ce qui est tout à fait normal puisqu'ils ont des intérêts à défendre. D'autres centrales syndicales doivent aussi accueillir des inspecteurs, mais je dispose de peu de renseignements.



Il y aurait moins de 10.000 bureaux d'auto-écoles ouverts aujourd'hui en France.

Combien d'exploitants en titre ? Combien d'exploitants syndiqués ?

Combien de salariés ? Combien de salariés syndiqués ?

La réponse est dans la question. Nous sommes (ou serons très bientôt) une simple association, qui pourra ouvrir, selon moi, des perspectives bien plus larges que celles qui ont été offertes jusqu'à aujourd'hui.

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 18:29

Je voudrais, à la suite du commentaire que nous adresse Roberto, revenir sur cette affaire de statut d'auto-entrepreneur.

Succinctement, le statut d'auto-entrepreneur a été créé pour permettre à un certain nombre de gens de démarrer une activité industrielle ou commerciale avec un minimum de contraintes, donc d'expérimenter avant de passer au statut de droit commun (SA, SAS, SARL, EURL, etc.). Il doit aussi, toujours selon ses promoteurs, permettre à des gens qui cherchent un complément de revenus (en un mot, les salariés mal payés ou sous-employés pour leur grande majorité, ou les “ jeunes retraités ” éjectés prématurément du monde du travail, sans parler des chômeurs pas si souvent indemnisés) de réaliser un certain nombre d'opérations rémunérées et légales. Accessoirement, ce statut est (ou devrait être) un moyen de lutter contre le travail au noir (en français, travail dissimulé) qui prive l'État, la Sécurité sociale, les caisses de retraites de revenus dont ils ont ont, aujourd'hui, plus que besoin.

Un moniteur d'auto-école, qui gagnerait environ €1000 par mois et qui voudrait “ gagner plus en travaillant plus ”, pourrait ainsi avoir le choix entre essayer de faire des heures supplémentaires (c'est son patron qui décide), ou devenir auto-entrepreneur pour sous-traiter des heures de travail dans une auto-école (autorisé), ou donner des leçons de conduite à des particuliers (interdit). Évidemment, pour gagner plus tout en travaillant autant, il reste la solution de l'augmentation du salaire mensuel, mais là, on est dans le domaine des pures spéculations...


Roberto souligne fort à propos l'hostilité des syndicats à ce nouveau statut qui a, à leurs yeux, le tort de réduire encore le champ du salariat, donc des conventions collectives, donc de la solidarité entre “ travailleurs ” - que j'oppose ici aux “ employeurs ” pour simplifier mon discours (il y a des employeurs qui travaillent, on le sait, tout comme il y des poissons-volants, mais qui ne sont pas, le rappelait Audiard, la majorité du genre). Les syndicats voient aussi d'un assez mauvais œil détricoter, comme on dit, chaque jour un peu plus le Code du travail qui a certes bien des défauts mais reste le dernier rempart qui protège encore un peu ceux qui n'ont que leur force de travail à vendre.

On se demande s'ils n'ont pas raison. Peut-être mes lecteurs ont-ils suivi les péripéties de ces sans-papiers grévistes qui réclament et leur régularisation comme salariés, et leur régularisation comme résidents en France. L'un d'eux racontait devant les caméras de télévision l'autre jour que le patron du restaurant où il travaillait avait demandé à ses employés de démissionner (ceux-là avaient un contrat de travail) contre la promesse d'un contrat de prestation de services s'ils devenaient auto-entrepreneurs. Si un employeur tient un tel discours, c'est assurément qu'il y trouve son compte. Et il est rare que coïncident les intérêts du salarié et de l'employeur.

Par ailleurs, comme il existe encore un Code du travail, et qu'il existe encore des juges (prudhommaux, en particulier, mais pas seulement eux) décidés à l'appliquer, le risque est grand (pour l'employeur comme pour le salarié) de voir requalifier en simple CDI une série de contrats de sous-traitance passés entre un auto-entrepreneur et un donneur d'ordre.


Revenons à notre problème. Il n'est pas question ici de donner des leçons à qui que ce soit. Il n'est pas question de condamner les pratiques de tel ou tel, sauf quand elles sont illégales.

Mais il faut absolument attirer l'attention de tous sur le fait que l'indépendance que nous revendiquons ne doit pas se retourner contre nous, et que nous ne devons pas réaliser, aux dépens de tous les actuels et futurs moniteurs (dont la formation sera d'ici peu plus longue, plus difficile, plus chère) ce vieux rêve exprimé par un “ grand patron ” français il y a quelques années : l'entreprise sans usine, l'usine sans salariés.


N'oublions pas que, même si certains nourrissent une certaine rancœur vis à vis des auto-écoles en général, notre but n'est pas de les voir disparaître. Du moins pas toutes, et surtout pas celles qui font un travail sérieux et à des conditions convenables. Nous avons seulement l'intention d'offrir une alternative à la formation initiale, mais aussi de proposer enfin une formation continue à tous ceux qui en ont besoin, qui le demandent, mais qui n'intéressent pas des auto-écoles incapables financièrement et pédagogiquement de répondre à une telle demande.


Bon courage à tous.

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 17:45

Petit à petit, nous avançons.

 

Après deux rencontres entre les trois premiers membres de notre future association, les statuts ont été rédigés puis corrigés, et viennent d'être envoyés à la relecture pour approbation avant qu'une assemblée générale constitutive ne soit convoquée.

 

Viendront ensuite les formalités auprès de la préfecture, la publication au JO, les premières interventions...

 

Nombreux sont les encouragements. Cela aide à aller de l'avant.

 

Bon courage à tous.

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 10:54

Connaissez-vous Maître Eolas? Si oui, vous êtes déjà allé lire son dernier post qui traite d'un sujet qui ne peut que nous concerner, nous les enseignants, puisqu'il s'agit d'un problème de code de la route. Si non, je vous engage à suivre au plus tôt ce lien, et à aller vous offrir d'une part un cours de droit du meilleur aloi, ainsi qu'une bonne crise de rire au sujet des moeurs de nos concitoyens, des plus modestes aux plus illustres.

Je me suis permis un commentaire que vous lirez sous les numéros 121 et 124. Libre à vous de réagir, ici, ce qui serait le plus enrichissant pour notre petite communauté.

 

Bon courage à tous.

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 10:48

La conversation continue sur ce forum. Et j'ai été très intéressé par l'échange entre ANGE, KANSAS et CL19, qui montre à quel point le travail d'enseignant de la conduite peut être pollué par l'environnement dans lequel il se pratique.

 

Quid, en effet, du permis trop cher, comme se plaisent à le dire tous ceux qui croient caresser l'électeur dans le sens du poil avec ce genre de déclarations irresponsables?

Quid de la charge administrative qui pèse sur les gérants ou exploitants d'auto-école, charge qui doit évidemment être absorbée sur le plan financier, et n'apporte aucune valeur ajoutée sur le plan pédagogique?

Quid de l'éternel problème des "places d'examen"?

Quid des salaires des enseignants, du travail au noir, de la comptabilité truquée?

 

Autant de questions qu'il est prudent, du côté des "responsables", d'éviter de poser.

 

 

Bienvenue donc à ceux qui veulent rejoindre notre association, encore en gestation mais le terme n'est plus très loin, avec qui il sera enfin possible d'harmoniser les initiatives personnelles, toutes intéressantes, mais souvent dispersées et donc peu efficaces collectivement, même si elles répondent aux besoins de chacun.

 

Un court courriel à cette adresse moniteurautoecole@laposte.net ou via la rubrique "contact" (dernière ligne de chaque page du blog, avec les CGU et autres obligations légales), une inscription à la newsletter pour être tenu au courant des parutions, et nous serons bientôt ce petit nombre qui pourra se faire entendre des pouvoirs publics et obtenir la reconnaissance de nos compétences et de nos droits.

 

Bonne semaine à tous, et bon courage.



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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 02:30

Votre serviteur va disparaître pour quelques jours, et aller se la couler douce en famille (en tribu, diront certains, vu le nombre) sur le bord de l'Atlantique. Qui se souvient de Pierre Bachelet, qui "se souvenait de l'Atlantique, toi, moi et la musique..."?

Moi, je n'ai pas oublié, Barbara, que les feuilles mortes se ramassent à la pelle...


Si j'ai un minimum de courage, je vais même me baigner dans cette eau qui doit bien atteindre les 14 degrés, centigrades et non farenheit tout de même. Au moins, j'emporterai le maillot de bain, qui aidera le courage, sans doute.


Pendant une semaine, donc, pas de nouvelles de ma part, à moins que je n'emporte cette terrible machine, et que, parcourant la campagne au volant de la Rolls, alors qu'hurlera le poste de radio, couvrant le silence du moteur (ça, c'est du Gainsbourg), je ne trouve l'onde porteuse qui, grâce à Free - qui veut dire, paradoxe, liberté -, portera vers vous les abîmes de ma perplexité, et la profondeur de mes doutes.

 

Boire ou conduire écrire, il faut choisir, ne disait pas le Serge en question.


Bonne semaine, donc, travaillez bien, réfléchissez, et mai, joli mois de mai, sera celui de notre essor.

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 15:26

Certains penseront que je sors de mon rôle, ou de mes attributions, ou des limites que je devrais m'imposer dans ce blog. Ils ont peut-être raison, peut-être tort, et pour beaucoup ils ne le sauront (tout comme moi, d'ailleurs) que rétrospectivement, c'est à dire quand l'événement, toujours évitable avant, aura eu lieu et sera devenu irréversible dans ses effets.


Je prends pourtant l'initiative de vous inviter à vous rendre sur cette page, afin de prendre connaissance de ce qui ne vous a pas été encore dit (qui ne vous sera peut-être jamais dit) sur cette réforme des retraites qu'il faudrait réaliser toutes affaires cessantes – cet été au plus tard, dit-on. Car il existe une autre vision du monde, où les fonctionnaires ne sont pas des parasites, où l'impôt n'est pas une confiscation, où les banlieues ne sont pas des quartiers peuplés de racailles, où les basanés ne sont pas des menaces.

Les projets gouvernementaux actuels, fondés sur un court-termisme myope et impuissant, peuvent, si on n'y met pas obstacle, nous faire entrer dans un monde d'où des pans de plus en plus importants de la sociétés seront exclus, rejetés dans leur misère et leur frustration, tandis que les happy-few invités à la table de l'opulence seront à la fois moins nombreux, plus riches et plus puissants.


Il s'agit donc d'un problème majeur sur lequel chacun peut, doit donner son avis, fût-ce par le modeste moyen d'une signature électronique sur une pétition – sauf à être d'accord avec les projets du gouvernement, évidemment.


C'est pourquoi je vous invite à faire ce geste, après avoir lu les termes du texte auquel je vous invite à adhérer.


Bien cordialement.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 02:20

 

Mais que demandons-nous, nous, les "moniteurs d'auto-écoles"?

A cette question, on répondrait volontiers: un peu de liberté, tout simplement.

Mais la liberté de quoi, pour qui, comment?



La liberté de quoi ? D'enseigner la conduite automobile et la sécurité routière, ce pour quoi nous avons reçu une formation (perfectible, il est vrai), passé un examen (pas si simple, au fond), et subi une visite médicale qui peut, en cas de découverte d'une affection cachée, tout remettre en cause et nous priver de notre gagne-pain.



La liberté pour qui ? Pour tous ces moniteurs qui travaillent dans des auto-écoles, un peu moins de 20.000 entreprises en France dont la plus grande partie sont des TPE, de très petites entreprises, où l'exploitant travaille souvent seul, ou en compagnie de son conjoint, parfois avec un salarié, ou deux, qui n'ont pas voix au chapitre, sont payés au SMIC et rarement plus, et n'ont d'autre perspective que, un jour, “ monter leur boite ” en espérant s'en sortir un peu mieux financièrement grâce aux mystères de la comptabilité à partie double.

La liberté d'exercer leur métier, leur art diraient certains addictifs de la pédagogie, sous leur seule responsabilité, avec des élèves qu'ils pourraient choisir, et qui pourraient choisir leur enseignant, dans de bonnes conditions pédagogiques (faire de vrais cours, théoriques ou pratiques) et économiques (sans avoir l'œil sur le tiroir-caisse) pour les deux parties.

Mais aussi la liberté pour les élèves qui, par le miracle d'une réglementation taillée sur mesure au profit des boutiquiers de l'auto-école, se retrouvent un beau matin pieds et poings liés et contraints de se plier aux besoins plus ou moins avouables de ces auto-écoles. Mais pourquoi donc sont-ce elles qui se voient attribuer des “ places d'examen ” dont elles font en réalité commerce, les attribuant à leurs élèves sans le moindre contrôle, en considérant seulement les intérêts de l'entreprise et non ceux des élèves...



La liberté comment ? En changeant tout simplement quelques phrases de la réglementation actuelle qui dit en substance que “ l'enseignement de la conduite et de la sécurité routière à titre onéreux est pratiqué par des établissements agréés ”.

Ce qui a pour effet de permettre à tout quidam qui disposerait d'un véhicule à doubles commandes d'enseigner la conduite, même dépourvu de toute compétence vérifiée ou de tout diplôme, mais interdit la même chose à un moniteur diplômé de le faire pour de l'argent, en un mot pour gagner sa vie. On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi les auto-écoles mènent la guerre contre un tel risque (y compris, via la pression exercée sur les assureurs, contre les loueurs de voitures à doubles commandes).



Nous sommes encore peu nombreux, mais nous croyons en ce que nous faisons. Nous voulons à la fois sauver ce métier de son marasme pédagogique et de son sinistre financier, le plus souvent payé par les élèves. Nous sommes donc en train de créer une association qui se donnera pour but de mettre en œuvre les moyens de parvenir à nos fins.



Élèves ou enseignants, il est temps de savoir ce que nous voulons vraiment.

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 10:31

Ça n'a pas traîné. A peine avons-nous sorti le bout de notre nez que commence, ce qu'on appelle dans d'autres circonstances et avec une emphase un peu hors de propos, la répression.


Alors que notre association n'a pas encore d'existence légale, alors que nous sommes encore en train d'organiser notre travail, alors que nous en sommes encore à la phase d'élaboration de ce qui sera notre plate-forme à la fois théorique et technique, déjà nos “ concurrents ”, les exploitants d'auto-écoles dûment agrées, lancent un peu partout des contre-feux pour nous empêcher d'avancer.


Tel salarié qui annonce qu'on l'a plus ou moins contraint à démissionner, ce qui est tellement plus économique qu'un licenciement, en oubliant, semble-t-il de lui payer l'intégralité de son salaire. Il est vrai qu'à titre de lot de consolation, on lui annonce qu'on va lui faire la réputation qui l'aidera à retrouver un travail...

Tel autre se voit contraint à accepter un double employeur, toujours avec un salaire que tout le monde sait plus proche du SMIC que de celui de M. Proglio (simple exemple, vous l'aurez compris), et au prix d'une vie de famille qu'on préfère ne pas trop imaginer.

Un troisième, qui cherche actuellement un travail, se fait dire que ces enseignants “ indépendants ” ne font pas autre chose que de la concurrence déloyale et sont, de plus, dégagés de toute responsabilité, et de toute contrainte de qualité. Il y a des jours où on préférerait vraiment être sourd.


N'ayons pas le début de l'ombre d'une illusion. Ils ne lâcheront pas sans combattre même deux ou trois pour cent de leur chiffre d'affaires (1% de plus d'un milliard d'euro annuel, c'est tout de même environ 12 millions d'euro, un million par mois!), déjà tous plus ou moins plombés par des trésoreries exsangues et une concurrence qu'ils ont décidé eux-mêmes de se livrer de manière déloyale: forfaits d'appel sous évalués, bradage de l'enseignement théorique, personnel au noir, comptabilité douteuse...


Ne nous reste plus qu'à appliquer, comme cela s'est toujours fait, des règles élémentaires mais indispensables de sécurité: pseudonymes neutres, adresses électroniques dédiées à telle ou telle activité, à tel ou tel courrier (j'ai moi-même plusieurs adresses, chez des FAI différents), prudence dans les conversations, et contacts à travers notre blog (dont les commentaires sont modérés, donc sans publication immédiate ou automatique) ou notre adresse électronique dédiée ou à travers le formulaire de contact du blog (moniteurautoecole@laposte.net).



Alors, plus que jamais, on continue. Et bon courage à tous.



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